Ballerines / babies / femme

Qu’elles sont douces et légères les ballerines qu’on chausse le matin, en un tournemain, pour se rendre au travail, sortir faire du shopping ou aller danser en discothèque ! Les femmes les adorent pour la souplesse de leur bouts ronds et leurs pas ouatés qui donnent parfois l’agréable impression de marcher pieds nus et cheminer en silence, sans se brûler ou s’esquinter la voûte plantaire sur le bitume surchauffé ou les aspérités d’un allée caillouteuse.
Le catalogue de Besson Chaussures propose dans sa boutique en ligne une large collection de ballerines qui sublimeront vos tenues vestimentaires et vous apporteront le confort dont vous avez besoin pour vos soirées douillettes à la maison ou vos petites ballades entre amis. Dans le même esprit vintage, jetez un œil sur nos babies, ces chaussures découvertes, plates ou à talons, reconnaissables à leur système de fermeture à boucles et leur lanière qui remonte parfois jusqu’au au-dessus des chevilles.
Entre ballerines et babies, votre cœur de femme balance ? Ou seriez-vous plutôt disposée à enrichir votre garde-robe de ces deux produits tellement proches… et pourtant si différents ?

La ballerine, de la scène à la rue

Avant de revenir sous les feux de la rampe au début du XXI siècle, la ballerine, chaussure de confort plate et décolletée, a connu plusieurs vies. Son nom, à lui seul, dit tout de son origine : encore à la fin de l’Ancien Régime, il désignait les danseuses professionnelles de ballet qui se produisaient dans les salles de théâtre de la capitale. Par métonymie, le mot finit par qualifier leurs chaussures plates, modèle dont Marie-Anne de Camargo serait, dit-on, la première à s’être équipée pour exercer son art sous le règne de Louis XV. 
Les premières versions hors-scène virent le jour beaucoup plus tard, dans la première moitié du XXème siècle, sous l’impulsion de la créatrice de mode américaine Claire McCardell qui chargea la Maison Capezio de les réaliser au moment où, à Londres, un atelier de confection de chaussons de danse était fondée par Jacob Bloch, un des pères de la « ballerine » moderne. 
En France, la styliste de naissance italienne Rose Repetto leur emboîta le pas en composant pour son fils, danseur et chorégraphe Roland Petit, un soulier encore plus confortable né d’une technique de fabrication révolutionnaire, le fameux « cousu-retourné » : les célèbres ballerines Cendrillon vouèrent le nom de Repetto à une postérité mondiale grâce à Brigitte Bardot qui les arbora, en une version rouge devenue légendaire, dans l’immortel « Et Dieu créa la femme » (1956). 
Progressivement éclipsée par la tendance « montante » des escarpins, la ballerine a repeuplé l’imaginaire féminin à partir de 2010 à la faveur d’un brusque retour en grâce initié, entre autres, par des icônes de la mode comme Kate Moss, ou les artistes internationales Taylor Swift et Rihanna.

Initiales Babies

Souvent confondues avec les ballerines, les babies ont pourtant une histoire et un trajectoire bien différentes. Associées, jusqu’à une période relativement récente, au monde de la petite enfance, surtout féminine - à juste titre puisqu’elles furent presque exclusivement dédiées aux fillettes à partir des années 1930 et 1940 – ces chaussures basses, légères et décolletées ont profité de la vague rétro pour revenir sur le devant de la scène et se tailler une place de choix dans les garde-robes adultes où elles nourrissent plus ou moins inconsciemment le mythe de la femme-enfant.  
Loin de l’image formelle que véhiculaient les babies initiales, quand les petites filles les portaient pour aller à l’école ou aux mariages avec jupes et chaussettes, elles séduisent aujourd’hui les fashion addicts et réhaussent les styles banchés et citadins d’un accent vaguement rétro.
Retrouvez une large sélection de ballerines et babies sur la boutique en ligne de Besson Chaussures : modèles plats ou à talons, ballerine à encolure élastiquée, ballerine rouge bordeaux façon B.B , babies à brides scratchées …et beaucoup d’autres perles rares !